La mort d’Elizabeth II : l’événement tragique qui a fait rire la twittosphère par ses memes
Nous avons voulu étudier le phénomène des memes sur Twitter. En effet, ce projet d’exploration vient d’une observation, l’omniprésence des memes concernant les faits d’actualité. Que ce soit pour les rumeurs de Troisième guerre mondiale, pour des élections présidentielles ou bien pour une actualité people, les utilisateurs de Twitter sont toujours inspirés pour rebondir sur ces faits d’actualité et les tourner en dérision.
Les memes Internet sont des images virales sur Internet. Ils ont souvent une connotation humoristique, voire use d’un humour que l’on peut définir comme « noir ». L’humour peut se définir ainsi : « Forme d'esprit qui consiste à dégager les aspects plaisants et insolites de la réalité, avec un certain détachement», selon la définition du dictionnaire Le Robert. Le Robert toujours définit un humour dit « noir » lorsque l’humour « s’exerce à propos de situation grave ».
Le premier meme est daté à 1996, c’est l’image d’un bébé pixelisé. Donc depuis la démocratisation d’Internet, les memes y sont présents. Ils représentent cette idée issue des fondateurs d’Internet d’espace de liberté d’expression, où l’on peut parler de tout, rire de tout.
Nous n’allons pas ici apporter un jugement de valeur aux memes et à l’humour qui y est associé. Nous allons plutôt essayer de comprendre cette viralité, décrypter les mécanismes utilisés dans les memes afin d’avoir cette connotation humoristique et les réactions que provoquent ces memes.
En effet, nous avons donc relevé que les memes s’approprient tous les faits d’actualité possibles, et l’événement qui nous a particulièrement interpellé et mené à choisir ce sujet est la mort de la désormais défunte reine d’Angleterre Elizabeth II le 8 septembre dernier. À peine la nouvelle annoncée, les utilisateurs d’Internet ont réalisé des dizaines de milliers de memes à ce propos, utilisant cet événement pour faire des blagues. Seulement, cet événement particulièrement peut nous permettre de nous questionner sur les mécanismes permettant la dimension humoristique de ces memes qui traitent d’un sujet tragique, mais aussi des réactions face à ce contenu, qui peut toucher la sensibilité d’autres utilisateurs. Ces questionnements découlent de nos hypothèses, c’est-à-dire que les memes utilisent des mécanismes humoristiques et que ces mécanismes humoristiques ne sont pas uniformes dans les réactions qu’ils provoquent chez les différentes personnes.
Dans le but de fixer des limites à notre exploration menée dans la mesure du possible en prenant compte de la limite de temps que nous avons, nous allons nous limiter au réseau social Twitter, pertinent puisqu’il est à l’origine de bon nombre de ces memes, repris de ce réseau social afin de les partager sur d’autres plateformes. Nous avons sélectionné trois memes pour diriger cette exploration qui nous ont paru intéressants par leur variété de mécanismes humoristiques utilisés et du sujet traité à partir d’un même événement, que nous allons analyser pour relever leurs mécanismes humoristiques, et le message qu’ils tendent à exprimer. Nous évoquerons parfois la "viralité" des memes, et notamment de ceux que nous avons choisis. Vous allez le remarquer en cliquant sur les liens, les memes que nous avons choisis ne sont pas forcément ceux qui ont suscité le plus de réactions, mais sont dans la meme veine que ceux que nous avons découvert aux lendemains de la mort de la Reine, et qui ont eux été viraux. Nous avons également mené un sondage auprès d’une centaine de personnes, certains utilisateurs de Twitter, d’autres non, certains familiers avec les memes, d'autres encore une fois non. Nous leur avons également exposé les memes issus de notre corpus afin de relever puis tenter d’analyser les différentes réactions à ces contenus.
La mort d’Elizabeth II a fait le tour du monde, reine d'Angleterre durant près de 70 ans, elle a été le visage de la royauté anglaise pendant plusieurs générations. Très rapidement des milliers d’articles de presse ont été édités, et la twittosphère s’est emparée de l’événement. Très rapidement, l’événement est arrivé en top tweets (ce sont les tweets qui suscitent une grande interaction). Et lorsqu’on se rendait sur la page top tweet qui répertorie les tweet contenant « Elizabeth II » ou « reine d'Angleterre », la grande majorité des tweets étaient des memes, utilisant cet événement pour faire rire, en le détournant.
Mais pourquoi rie-t-on, même à propos de la mort de quelqu'un ?
Pourquoi et comment utilisons nous l’humour ?
Selon Rabelais : « Le rire est le propre de l’homme ». Rire à une situation comique, provoquée ou innocente, est une capacité qui atteint à tous, naturellement pour certains, issue de la création humaine pour d’autres. En effet, Raymond Devos écrit quant à lui : « Le rire est une création humaine. L'homme s'est forgé la possibilité de rire ». Selon Georges Elgozy, l’humour a « moins pour objet de provoquer le rire que de suggérer une réflexion originale ou enjouée. L’humour fait sourire plus souvent qu’il ne fait rire ». L’humour peut être un moyen de supporter la réalité. Freud écrivait d’ailleurs : « l’humour, lui, peut être conçu comme la plus haute de ses réalisations de défense ». L’humour a ainsi une explication psychiatrique, d’après l’American Psychiatric Association, l’humour est l’un des 31 mécanismes de défense, utilisé par l’individu pour se protéger de la perception de dangers ou de l’anxiété. L’humour aide l’humain à créer des relations sociales et à se sentir soutenu, écouté, considéré. Enfin, l’humour permet également de minimiser une situation que l’on peut estimer grave, afin de la surmonter. Cet échappatoire de la réalité se retrouve dans l’analyse de la dépendance à Internet, chez les adolescents notamment. Les réseaux sociaux en particuliers représentent une utile « dimension » aux yeux des adolescents qui peuvent y être une autre personne, y créer un autre lien social. Twitter en est un exemple parfait, des communautés partageant les mêmes centres d’intérêt peuvent se retrouver, discuter ou rire ensemble. En interrogeant notre entourage, il est effectivement revenu en majorité l’utilisation de Twitter afin de se divertir, de se « vider la tête ». La plupart des utilisateurs que nous avons interrogés se rendent d’ailleurs sur ce réseau social en particulier en majorité pour s’informer, puis ensuite pour consulter des tweets amusants. Mais quels sont les mécanismes de l’humour ?
Il est difficile de théoriser une notion qui est commune à tous mais qui semble s'exprimer chez chacun de manière différente. Cependant, nous pouvons relever des mécanismes humoristiques, notamment grâce à l’analyse de Gerardo Alvarez qui a étudié l’utilisation du langage à des fins humoristiques dans « Les mécanismes linguistiques de l’humour ». Il relève par exemple l’utilisation de références absurdes permettant d’aboutir à une idée, une image que nous pouvons tous comprendre. Cette association de références incongrues pour exprimer une idée est ce qui rend comique la situation. Nous avons retrouvé cela dans les memes que nous avons choisi pour illustrer cette exploration. Certaines images accompagnant la blague concernant le reine était absurde, totalement sortie du contexte, et pourtant faisait sourire car illustre très bien le propos. Gerardo Alvarez souligne aussi l’utilisation du langage pour faire rire, par exemple les jeux de mots, les formulations courtes et efficaces. C’est tout le principe des memes, souvent accompagnés d’une image, les memes sont rédigés en seulement quelques caractères, bien formulés, étant percutants, et donc drôles.
Comment s'illustrent ces mécanismes dans les memes utilisant la mort d'Elizabeth II ?
Nous allons désormais analyser trois memes qui ont été viraux après la mort de la Reine. Nous les avons choisies car ils représentent différentes utilisations de cet événement pour transmettre une idée parfois plutôt politique, sinon ironique ou seulement comique.
Premier meme
Ce premier meme ne fait pas explicitement référence à la mort d’Elizabeth II, mais la compréhension du contexte mis en place permet de faire le lien directement.
Avec le changement soudain du contexte social du Royaume-Uni, beaucoup en ont profité pour commenter la nature barbare de la monarchie britannique. C’est donc une référence au contexte historique et politique de la reine Elizabeth qui a régné alors que le Royaume-Uni était un grand maire colonial. Le créateur est certainement touché par cette cause et ce tweet est donc une façon de rebondir sur l’actualité pour exprimer son opinion politique. Un groupe qui a potentiellement plus de connaissances historiques est visé ici.
Il ne semble pas y avoir dans ce meme de remord d’utiliser la mort de la Reine.
Pour ce qui est de la façon dont le meme est fait, la phrase est courte, peu d’informations sont données, c’est au lecteur de conclure le message et donc de sourire s’il l’a comprit. Il y a une incohérence entre le texte et l’image sur le ‘first look’, normalement il n'y a pas forcément un vrai lien. Mais, le créateur fait exprès d’utiliser une image qui n’est pas contextuellement correcte (ou elle a été prise, qui c’est etc) pour illustrer de façon humoristique le texte, et ainsi créer lui-même un lien humoristique entre cette image en particulier et le texte au dessus. L’humour est ironique et politique, il critique l’histoire de la famille royale à travers une simple phrase.
Deuxième meme
Ce deuxième meme fait aussi référence à l’histoire, celle de la famille royale cette fois-ci. Elle utilise aussi une « théorie du complot » selon laquelle la Reine aurait eu un rôle dans la mort de la Princesse Diana. L’humour est « noir » car le sujet est normalement très sensible pour beaucoup, Diana était une princesse très aimée et mal traitée par la famille royale, et l’accusée ici est une défunte depuis quelques heures seulement.
L’illustration du texte est une vidéo de football, cela ouvre le même à un plus grand public, les gens qui aiment ce sport vont potentiellement tomber sur ce même sans s'intéresser à la mort de la reine, mais vont tout de même esquisser un sourire. Et là encore, la courte phrase est illustrée par une vidéo qui sort totalement du contexte de ce qui est écrit. L’absurdité des références rappelle l’explication de Gerardo Alvarez, et rend le contenu humoristique. La place à l’imagination que suggère ce meme est une mécanisme humoristique.
Troisième meme
Ce dernier meme fait cette fois-ci référence à un autre visage de la pop culture, mort aussi récemment, il ‘agit du basketteur Kobe Bryant. Dans ce cas, c’est davantage le texte qui habille la vidéo. En effet, la scène étant une scène de pratique du basketball, la référence à la carrière du défunt joueur est évidente, et le fait qu’une vieille dame aux cheveux blancs participe à la vidéo, la comparaison avec la reine est vite faite. Ce lien est source d’humour mais la vidéo en elle-même est considérée comme comique, nous rions en effet aussi d’une vieille dame qui tombe, ce phénomène de rire du malheur d’un autre est nommé ‘Schadenfreude’ en allemand et en anglais.
Beaucoup n'ont pas les moyens de se chauffer ni de se nourrir, certains ont été victime du régime britannique, mais les membres de la famille royale ont toujours et continueront de vivre dans le luxe. Dans cette expression numérique, les internautes peuvent rebondir sur cet événement très médiatisé afin de transmettre un message, qui passera certainement mieux sous les traits de l’humour. Les memes sont donc un moyen de passer un message politique et moral, mais aussi de diffuser ce message par le biais de l’humour, qui dans ce genre de réseaux sociaux est un gage de viralité.
Nous remarquons dans ces trois exemples l’application des formules humoristiques que nous avons exposé précédemment, bien que le format soit numérique, les memes internet usent de ces codes classiques de l’humour afin de les adapter à la plateforme utilisée.
II- Les réactions que l’appropriation de l’événement tragique que représente la mort d’Elizabeth II des memes provoque
Comment réagissent les diverses personnes à ces memes ?
Les créateurs de memes n’hésitent donc pas à utiliser des phrases chocs, à mettre en avant des phases sombres de la vie de la défunte en avant, ou simplement à rire sur les morts célèbres en général. Ces contenus qui ne sont pas anodins n’échappent pourtant pas à la viralité, car comme nous l’avons vu, ils usent de mécanismes humoristiques, malgré parfois leur dimension politique. Cependant, les réactions à ces memes sont-elles uniformes ?
En émettant un sondage sur l’utilisation de Twitter et la réaction face au corpus de meme que nous avons exposé précédemment, nous avons relevé différentes réactions à ces memes.
D’abord, parmis les participants au sondage, les utilisateurs de Twitter ne semblaient pas surpris par l’humour ou le format des memes que nous avons présenté. Les interrogés moins familier avec le réseau social ou la notion même de meme avaient des réponses plus critiques.
Nous avons relevé trois catégories de réponses.
D’abord, certains interrogés considéraient cette utilisation de la mort de la reine d’Angleterre au profit d’un détournement pour évoquer un autre message ou bien pour le tourner en humour comme inapproprié. En effet, la dimension tragique de l’événement utilisé était pour eux l'argument principal de la critique négative de ce contenu. Ils évoquent comme principaux arguments le respect pour la famille qui vie un drame et pour la figure qu’elle représente.
D’autres, souvent plus familiers avec la plateforme, disaient être moins choqué par les memes. Du fait de l’utilisation de l’humour et de la distance des utilisateurs de Twitter avec la figure de la reine, ces memes sont des réactions qu’ils qualifient parfois d’ « innocente », voire « normale ». Cette catégorie a une certaine tolérance vis-à-vis de cette formule humoristique, et admet généralement avoir ri ou souri en les découvrant la première fois.
Enfin une dernière catégorie se distingue, ce sont les participants aussi familiers avec la plateforme Twitter et qui estiment ces memes comme drôles et l’utilisation de la mort de la reine comme une preuve de la liberté d’expression que l’on cherche selon eux sur le réseaux social. C'est en effet l’argument qui revient le plus souvent dans cette catégorie, la liberté d’expression qui justifie le droit à l’humour, surtout dans ce cas précis où nous retrouvons ici aussi la distance que prennent les internautes avec cet événement.
Ces observations sont les grandes tendances que nous avons relevées, si nous spécifions ce relevé de réponses en prenant en compte les réactions provoquées par chaque meme, les réponses divergent encore. En effet, pour chacun des memes, la compréhension nécessite des connaissances, pour l’un sur l’empire britannique, l’autre sur la famille royale et le dernier sur la pop culture en général. De ce fait, beaucoup de réponses indiquent aussi ne pas comprendre l’humour ou bien simplement le meme, surtout dans le cas de l’empire britannique et de la référence à la princesse Diana.
Comment interpréter ces réactions ?
Ce sondage a donc donné lieu à des réponses très intéressantes, nous permettant de tirer des conclusions quant à la sensibilité face à un contenu humoristique.
Dans le cadre de notre enquête, nous avons pris comme cas d’étude la mort d’Elizabeth II, qui comme nous l’avons rappelé, est un événement tragique, concernant une personnalité publique, et nous avons fondé notre exploration sur les memes Internet publiés sur Twitter au sujet de sa mort.
Ces trois éléments nous permettent de segmenter notre interprétation des réactions aux memes par les différentes personnes en trois fondements.
D’abord, nous avons insisté sur la dimension tragique de l’événement, ce qui explique que certains, notamment la première catégorie que nous avons distingué dans la sous-partie précédente, trouvent l’usage de cet événement au profit de l’humour inapproprié. Cette réaction, selon nos conclusions, serait liée à la vie privée de la personne en interaction avec le meme. En effet, une personne qui a récemment été touchée, d’une manière ou d’une autre, par le thème de la mort dans sa vie privée pourrait s’identifier à l’entourage de la défunte, ou à celle-ci, et trouver l’usage humoristique de sa mort irrespectueuse. Dans une autre mesure, des dispositions éducatives ou religieuses conduiraient également certains à désapprouver ce contenu.
Ensuite, nous avons vu que certains de ces memes nécessitent une certaine connaissance des sujet qui y sont traités afin de les comprendre. Nous avons donc une dimension socioculturelle dans la compréhension, et donc dans la réaction à l’humour des memes traitant de la mort de la reine d’Angleterre. Dans « L’humour dans les diverses formes du rire », Brigitte Bouquet et Jacques Riffault écrivent : « l’humour signifie une intelligence sociale. D’une part, il fait appel à la pensée et à l’intelligence, d’autre part, il est porteur de messages ». L’humour a donc une part intellectuelle, et ne pas avoir les références, les outils pour le comprendre, le disqualifie dans la perception humoristique du contenu auprès de celui qui le reçoit.
Enfin, rappelons que l’initiative de cette exploration est le numérique, un espace qui a ses propres règles. Nous avons relevé dans la partie précédente que la première catégorie, plutôt critique à l’égard des mêmes présentés, était globalement non familière avec le réseau social Twitter et avec les memes. De ce fait, les codes humoristiques qui y sont employés peuvent échapper à ces personnes.
Ce constat est aussi une question générationnelle et d’éducation, en effet, pour les connaissances pop culture comme pour le format meme, les personnes ayant grandit avec l’utilisation fréquente d’Internet est plus disposée à rire, apprécier, ou tolérer ces memes.
Conclusion
Lors de notre exploration nous avons donc pu relever différentes conclusions. Nos hypothèses de départ se sont relativement confirmées mais se sont surtout approfondies. En effet, les memes usent de mécanismes humoristiques, ces mécanismes humoristiques sont des mécanismes « classiques » qui s’appuient notamment sur le langage. Mais bien que ces mécanismes soient universels en tant que « formule comique », le contenu utilisé afin de rendre le message porté humoristique est ce qui rend certaines personnes plus sensible à un contenu humoristique qu’un autre. Dans le cas des memes concernant la mort d’Elizabeth II, l’humour utilisé est un humour noir, qui s’appuie sur une situation tragique, ceci peut expliquer les réactions critiques à l’égard de ces memes. De plus, l’humour nécessite une certaine connaissance, afin de comprendre les références évoquées dans le contenu humoristique, si ces références vous échappent, la dimension humoristique également. Enfin, n’oublions pas le format des memes, qui est donc un format numérique, les personnes qui ne sont pas familières avec les outils numériques et les notions qui en découlent ont certainement plus de mal à rire du contenu qui s’y trouve.
Les memes, bien que viraux et faisant l’objet d’un grand succès, voire envahissant la plateforme Twitter est tout de meme un format humoristique qui a ses limites, d’abord ses codes humoristiques appliqués à des situations parfois graves, et son format numérique.
Bibliographie
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Frédérique, Preist-Lagache, Anne-Valérie Mazoyer, et Roques Marjorie. « Enjeux psychiques du virtuel à l'adolescence », Bulletin de psychologie, vol. 534, no. 6, 2014, pp. 467-485.
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Nova Nicolas et Kaplan Frédéric, La culture internet des memes, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2016
Anushka Amogh Kulkarni. « Internet meme and Political Discourse: A study on the impact of internet meme as a tool in communicating political satire », « Journal of Content, Community and Communication. »
Bouquet, Brigitte, et Jacques Riffault. « L'humour dans les diverses formes du rire », Vie sociale, vol. 2, no. 2, 2010, pp. 13-22.
Georges ELGOZY, De l’humour, Paris, Denoël, 1979, p. 14.
Exploration menée par : Maylis Achard, Milla Merazzi, Lily Petiteau-Normand & Ylli Stativci, dans le cadre du cours "Culture et enjeux du numérique".